Comment réussir l’arrivée d’un robot rondier sur votre site industriel ?

Comment réussir l’arrivée d’un robot rondier sur votre site industriel ?

Aujourd’hui, l’intelligence artificielle investit de nombreux aspects de notre quotidien : la santé, l’agriculture, l’automobile… mais également la surveillance industrielle et la sécurité. En effet, il existe à présent des modèles de robots rondiers très performants qui peuvent améliorer le travail d’un gardien de sécurité sur un site industriel désaffecté, ou accueillant du public. Mais comment s’assurer que l’introduction d’un robot de surveillance au sein d’une équipe se déroule au mieux ? 

De fait, l’arrivée d’un robot rondier au sein d’un staff de sécurité peut engendrer des questionnements. Cela nécessite de préparer votre équipe : les rassurer, répondre à leurs questions, les former, faire des sessions d’entraînement… Le robot de sécurité ne remplace absolument pas une équipe humaine;  il s’agit tout simplement d’un nouveau collaborateur ! A la clef : une sécurité renforcée pour votre site industriel et une qualité de travail accrue pour les équipes de sécurité.

Utilisation des robots rondiers dans le secteur de la sécurité industrielle

Mais lorsque l’on parle de robots rondiers, de quoi parle-t-on exactement ? Les robots rondiers actuels sont comme des caméras roulantes et autonomes ultra-perfectionnées. Leur atout principal est l’intelligence artificielle qui leur permet une autonomie sur un terrain donné (en l’occurrence, votre site industriel). L’intelligence artificielle des robots rondiers leur permet avant tout de reconnaître un environnement et ses éléments, mobiles comme immobile. Cette capacité leur permet de réaliser des patrouilles de surveillance efficaces aussi bien sur un site désert que dans un lieu à forte circulation. 

Toutes ces informations sont captées grâce aux nombreuses caméras du robot. De fait, une seule caméra suffit rarement afin de fournir au robot toutes les informations dont il a besoin pour se déplacer. On trouve généralement plusieurs caméras HD placées de manière à offrir une vision à 360° de l’environnement du robot rondier. Mais ce n’est pas tout : les robots de surveillance autonome sont également munis de caméras thermiques et nocturnes, afin de pouvoir surveiller la nuit, ou à travers les murs. 

Afin de cohabiter avec le monde qui entoure le robot, ces caméras sont équipées de détecteurs de mouvement, et couplées à un logiciel de reconnaissance faciale. Dans le secteur de la sécurité industrielle, cette fonctionnalité s’avère de plus en plus déterminante : on peut ainsi répertorier les visages familiers du site et reconnaître rapidement des inconnus, voire des intrus potentiels. 

Rondes de sûreté et interpellations des robots autonomes

En outre, les robots de surveillance autonomes se caractérisent par les rondes de sûreté autonomes qu’ils peuvent entreprendre. Les robots rondiers sont conçus pour faire des patrouilles autonomes, mais aussi pour pouvoir être contrôlés en direct. En effet, la supervision d’un gardien humain est nécessaire. On peut programmer des rondes de surveillance périmétrique du site, avec arrêts ou sans arrêts, et aussi des rondes de sûreté intérieure qui inspectent le site en détail. Le fait que de nombreux robots puissent faire un demi-tour complet, dans un cul-de-sac, par exemple, les rend très autonomes à ce niveau. Le mode “planque aléatoire” permet en outre à certains robots de surveiller des points du site aléatoirement et, éventuellement, de surprendre des intrus. 

Enfin, les robots peuvent interpeller ces intrus grâce à des gyrophares et des haut-parleurs. L’interpellation est alors téléguidée par le gardien superviseur. Un micro est intégré aux robots rondiers afin de donner aux intrus la possibilité de répondre au gardien. Si le robot ne peut pas neutraliser physiquement les intrus, il possède en revanche un fort pouvoir de dissuasion : le fait d’être potentiellement filmé dissuadera facilement d’éventuels intrus. 

Une équipe humain-robot rondier pour une sécurité renforcée

L’introduction d’un robot rondier peut éventuellement inquiéter les agents de sécurité en poste. Il est possible qu’ils aient peur de perdre leur emploi, ce qui est naturel. Toutefois, rappelons-nous que les robots ne sont pas conçus pour remplacer les équipes de sécurité mais pour les aider au quotidien. Le métier de gardien traditionnel, affecté à un site industriel, n’est pas un métier facile : il s’agit souvent solitaire, pénible, répétitif, et dangereux. Le déploiement d’un robot de sécurité dans un tel site permet de supprimer cette pénibilité pour le gardien, qui vient programmer et monitorer la progression du robot. Une organisation qui améliore également la sécurité des agents de sécurité face aux situations dangereuses. 

Ainsi le robot rondier ne constitue pas un remplacement du métier de gardien, mais une transformation de ce dernier. Pour le PGuard de chez Enova Robotics, par exemple, la supervision du robot depuis un poste de surveillance est impérative. Les 2 choses qui changent concrètement pour le gardien sont : 

  1. qu’il est plus en sécurité ;
  2. que le métier est moins pénible. 

Comment rassurer ses équipes lors de l’implémentation d’un robot rondier ?

Il est important de rassurer ses équipes afin d’assurer une bonne acceptation du robot rondier. Exposez celui-ci comme étant une source d’avantages et de réduction de la pénibilité du travail. Par ailleurs, il est important de répondre à toutes les questions éventuelles de votre équipe : soyez clair sur les capacités du robot de surveillance, ainsi que sur les outils que les gardiens vont devoir utiliser au quotidien. Présentez-leur le changement comme une opportunité de faire évoluer leurs compétences ! 

L’étape suivante consiste à mettre en place des sessions de formation en profondeur. L’utilisation de logiciels de pilotage ne s’apprend pas du jour au lendemain, et il est important que vos équipes soient correctement formées. Pour le PGuard, par exemple, l’utilisation d’une interface P-GMS est nécessaire afin de faire fonctionner le robot : 

  • Programmation de rondes périmétriques grâce à des waypoints ; 
  • Pilotage en direct ; 
  • Mode “levée de doute” (le robot se rend sur le lieu d’une effraction présumée à grande vitesse sur commande du gardien) ; 
  • Utilisation des caméras thermiques et de vision nocturne, ainsi que du zoom ; 
  • Plus globalement : apprendre à interpréter les images perçues par le robot ; 
  • Interpréter une alerte ; 
  • Apprendre à interpeller : utilisation du micro, des haut-parleurs, et du gyrophare. 

Afin d’intégrer toutes ces nouvelles compétences, vous devez mettre en place des sessions d’entraînement humain/robot intensives. Globalement, les robots rondiers sont autonomes, mais le gardien doit pouvoir garder un œil attentif sur le déroulement des événements, savoir quand et comment intervenir, quand interpeller, quand faire une levée de doute, savoir où est le robot sur la carte, savoir quand et comment procéder à une interpellation, etc. 

Accueillons le futur !

Évidemment, il est possible que vous rencontriez des résistances au sein de votre équipe d’agents de sécurité : le jeu de compétences est très différent d’un métier à l’autre, et l’accompagnement du changement est toujours un processus incertain, voire difficile. Nous vous conseillons de rester à l’écoute des questions et des difficultés, tout en restant ferme sur vos résolutions. Les gardiens ont souvent beaucoup plus à gagner avec l’introduction d’un robot rondier qu’ils ne le pensent. 

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